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Yanig

j’utilise de la terre très résistante, du grès chamotté, (car au cours des différentes étapes de cuisson il y en a une ou l’on fait subir un choc thermique à la pièce) donc je prends une certaine quantité de terre et travaille dans la masse, ou en plaque  et  je pars vers la création
 Au départ je sais à peu prés ou je veux aller, et ai calculé mon pain de terre en conséquence, mais, au fur et à mesure l’inspiration m’entraîne vers autre chose et… je suis mon instinct.
La sculpture est faite en plusieurs étapes. Durant ces étapes je maintiens en attente à l’abri de la chaleur pour que la terre garde toute sa plasticité.
Une fois la pièce terminée, et  si je n’oublie pas.!!!  . je signe et numérote et  je la laisse sécher quelques jours.
Il y a alors une première cuisson, dite « biscuit » à 960° en four électrique – toute une nuit.
puis biscuitée ce sera l’émailage et  certaines parties laissées non émaillées pour obtenir un noir à l’enfumage –
Ensuite il y a la cuisson dite de « Raku » dans un four à gaz – cette cuisson est très rapide –
J’ouvre le four à 1000° (c’est là qu’il y a le choc thermique) et à l’aide d’une longue pince je retire la pièce incandescente pour la plonger dans un bac de sciure, qui va immédiatement s’enflammer –
 Je referme le bac et laisse l’enfumage se faire –
Les émaux privés d’oxygène vont faire ressortir les oxydes qu’ils contiennent,  d’où,  en plus de la création de la pièce, des effets d’émaux uniques.
La pièces est ensuite lavée débarrassée de toute la sciure.
Séchée j’y’ajoute différents petits éléments (que je ramène de mes voyages), rubans,  tissus, plume, colliers,  etc…

D’où vient ton nom de créateur ?

C’est tout simple :  Yannick est devenu Yanig

Comment tu t’es lancé(e) dans la création?
Cela remonte à si loin que je ne peux expliquer, ce que je sais c’est que dans ma vie de céramiste
 ma création est –   instinctive,   essentielle,   et  vitale.

Quelles sont tes inspirations?

J »aime voyager et ramener des carnets de voyages avec croquis, Suis à l’affût d’expositions, de reportages et aussi
partager avec des amies céramistes nos recherches, nos découvertes ce qui conforte et rassure nos inspirations.

Quelle serait ta devise?

Pouvoir continuer longtemps ce travail que j’aime

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